Un grand écrivain et un marin avisé

Guy retrouvait aussi la mer lorsqu’il allait chez sa grand-maman à Fécamp, dont la maison surplombait le port. Là aussi il y avait des algues foncées, des coquillages nacrés, des patelles et des goélands au cri strident. Il entraînait ses cousins dans un jeu où il était le capitaine d’un navire qui hurlait : « Tribord ! Bâbord ! Hissez les voiles ! » Quand la fin de l’été arrivait et qu’il devait retourner au collège, il adoptait un stratagème : il faisait semblant d’être malade, mais d’une maladie qui lui laissait juste le temps de retourner à la maison. Puis, les symptômes disparaissaient peu à peu et il recommençait à gambader dans les alentours, comme il en avait l’habitude.

Après avoir fini l’école obligatoire et atteint l’âge adulte, Maupassant alla vivre à Paris, dans la maison de son père, près de la station de Saint-Lazare. Il avait un travail au Ministère, dans un bureau situé au sous-sol, où il se sentait plus que jamais prisonnier.

En hiver 1873, il décida de se faire construire une barque pour la navigation fluviale et de l’appeler Étretat. Il confia ce travail au père Bernard. Avec un peu d’imagination, il se voyait déjà naviguer, prêt à dépasser les plus petits bateaux, mais malheureusement les choses ne se passèrent pas comme prévu. Lorsque le constructeur lui livra la barque, Guy remarqua qu’elle n’était pas faite comme il faut. La hauteur des voiles n’était pas correcte et la gaffe se cassa tout de suite. Toutefois, il n’écrivait que des choses positives dans les lettres adressées à sa mère, il lui parlait des agréables journées passées à nager et ramer à Bezons. Il ne lui parlait pas des choses négatives ni du travail qui allait très mal. Une de ses connaissances alla trouver le Ministre de l’Instruction demander un poste de travail pour le jeune Guy dans ce ministère. Mais il était aussi malheureux avec ce nouveau travail, les deux semaines de vacances d’été passaient vite alors que les onze mois d’attente pour les suivantes étaient interminables.
Une vie en voyage

Après le succès de ce livre, Maupassant quitta le Ministère et commença à collaborer avec quelques éditeurs de journaux. Il loua une chambre à Sartrouville, au milieu des tilleuls, sur les rives de la Seine, devant le château Maisons-Laffitte et du parc de Saint-Germain-en-Laye. Là, entre deux baignades, il travaillait sur son nouveau livre La Maison Tellier, un recueil de nouvelles dont la première, qui donne le titre à l’œuvre, raconte la vie tragique de filles de joie dans une maison close. Tous les jours, il allait manger au restaurant chez Lelière.

De retour en France, il décida d’aller passer quelques jours dans la maison familiale à Étretat. Mais sans la présence de sa mère, l’endroit lui semblait triste. Il y avait de la neige, la température était en-dessous de zéro et dans cette maison vide et glaciale il souffrait de la solitude. En plus de la solitude de la maison il ressentait la solitude de la vie, le désarroi commun à tous les êtres humains, le poids du vide dans le Rien éternel….
Au printemps, il retourna dans sa maison de Sartrouville. Il voulait y rester au moins trois mois, en isolement total, pour corriger le premier jet de La Maison Tellier et revoir le recueil de nouvelles dont faisait partie Sur l’eau. La seule personne qu’il rencontrait en cachette était Marie-Paule, son amante du moment. Elle allait le trouver travestie en homme et ensemble ils allaient faire le tour des bordels de la région. Quand La Maison Tellier fut terminé, avec ses histoires de filles et de canotiers, il provoqua un scandale et son éditeur refusa de le distribuer.

En 1881, malgré quelques problèmes de santé et torturé par les névralgies, il décida de partir en Algérie pour aller voir la guerre qui s’y déroulait. Il s’embarqua début juillet sur le Abd-el-Kader et dès qu’il fut au large, il se sentit mieux. Il avait l’impression d’avoir laissé tous ses maux à Paris. Sur le pont, il respirait l’air marin à pleins poumons et regardait la Méditerranée ornée de paillettes grâce à la lumière du soleil. En tant que reporter de Le Gaulois, il dut rejoindre le corps d’expédition française envoyé contre les rebelles. Le soir même de son arrivée en Algérie, il fut invité à une fête.

D’Algérie il se rendit à Saïda, où la chaleur infernale lui brûlait les mains et le canon de son fusil. Il dormait au milieu des punaises, buvait de l’eau putride et faisait de mauvaises rencontres avec les vipères, les chacals et les scorpions. Il apercevait par-ci par-là des carcasses de chameaux démembrés par les vautours. Il voyait une grande misère, qui contrastait avec l’opulence dans laquelle vivaient les officiers de l’armée française. Il rencontrait des journalistes français qui lui semblaient trop asservis au pouvoir colonial et ça le rendait pessimiste.
Une fois retourné dans la capitale, il envoya au journal des articles audacieux où il prenait la défense des Algériens. Puis il repartit, cette fois-ci à cheval, et s’aventura dans le Sahara. Il franchit les gorges de la Chiffa, traversa les provinces de Medea et de Chlef, arriva à Touggourt, alla dans la région du Mzab puis se dirigea vers les oasis de Bou Saâda, Sérif et Kherrata.

Il envoya d’autres articles au journal dans lesquels il s’insurgeait contre le destin réservé aux habitants de la Kabylie. Il termina son voyage à Constantine et à Annaba, où il arriva « bronzé comme un noir. »
Le 10 septembre il s’embarqua pour la Corse. Puis il se rendit à Gênes, où sa mère s’était installée entretemps. Ensemble ils sont allés à Florence, puis il alla à Cannes et de là il retourna à Paris. Pendant qu’il était en Algérie ses articles avaient fait du bruit et l’avaient rendu célèbre. Les directeurs de journaux se l’arrachaient.
Il choisit de collaborer avec le Gil Blas. Puis, malgré ses problèmes aux yeux, il continua d’écrire d’arrache-pied, avec une production littéraire formidable. Il termina la rédaction de Une vie, écrit de nombreux articles dans lesquels il parlait entre autre de politique. Et il n’arrêtait pas de voyager. En juillet il alla en Bretagne contempler la mer depuis la pointe Raz et gravit le Mont-Saint-Michel.
En 1883 le livre Une vie fut publié sous forme de feuilletons mais l’éditeur Hachette le trouva obscène et en interdit la distribution dans les gares. Cette décision suscita le commentaire sarcastique d’un bon vivant qui affirma alors que le vrai danger pour les voyageurs n’était donc pas le risque de déraillement du train mais la rougeur embarrassante des lecteurs vis-à-vis des autres passagers. Après avoir assumé un majordome avec la fonction de cuisinier, Maupassant alla à Étretat avec lui, dans sa nouvelle maison.
Alors qu’ils se rapprochaient du passage étroit, l’écrivain bondit sur ses pieds dans la voiture et s’exclama : Il partait de bonne heure le matin pour de longues promenades et respirait à pleins poumons l’odeur des pins, cueillait les fraises dans le jardin et donnait à manger aux poissons dans la fontaine. Il avait logé le majordome François dans une caloge, sorte de grosse barque appuyée sur des poteaux dans le jardin et aménagée de façon à la rendre habitable et confortable. Au début de 1884, divers récits ont paru dans les journaux et trois nouveaux livres ont été publiés, dont Au soleil.

Les deux amours de sa vie : sa mère et le soleil
Quand il allait rendre visite à sa mère à Cannes, il louait un appartement ensoleillé proche du sien, avec vue sur mer. Il travaillait jusqu’à midi, puis l’après-midi il sortait en mer sur sa petite baleinière Louisette qu’il avait achetée. Il affrontait de manière intrépide les vagues, comme quand il était jeune homme. Il allait méditer sur les tombes du cimetière protestant, d’où il voyait la mer. Il est aussi allé voir le carnaval de Nice, mais n’a pas du tout apprécié, il le définit comme « une fête pour abrutis ». Il rentra à Paris, où il faisait froid et neigeait, pour suivre les travaux de rénovation de son appartement rue Montchanin. En attendant, il habitait provisoirement rue Dulong.

Début 1885 fut publié le roman Bel-Ami. Maupassant n’était pas très bien, il avait des problèmes d’estomac mais malgré cela, il partit en Italie avec le peintre Gervex et le journaliste George Legrand au mois d’avril. Il était fasciné par les paysages italiens. À Venise il fut dégoûté par l’odeur nauséabonde émanant de la lagune, mais a admiré l’œuvre de Tiepolo et l’intérieur du palais des Doges. Rome aussi puait les ordures et ne l’a pas conquis. Il trouvait la zone des forums trop petite et la fontaine de Saint Pierre tellement grande qu’on aurait pu y faire un bain de pieds. Le Jugement Dernier de Michel-Ange lui donna l’impression d’être une croûte. Après avoir visité Naples et le Vésuve, ses compagnons de voyage s’en retournèrent alors que lui continua pour Sorrente, Amalfi, Salerne et Ischia.


Il se rendait souvent à Étretat où il pratiquait la chasse avec son nouveau chien. Il fabriquait lui-même les cartouches pour tirer sur les cailles, les perdrix et les lièvres. Une fois la saison de la chasse terminée, il alla en Auvergne pour un traitement thermal. Il faisait des excursions à Chateauneuf-les-Bains, qui d’après lui était le plus beau coin de la région. Dans le paysage calme de la Limagne, au milieu des coteaux d’origine volcanique, il préparait son nouveau roman, Mont-Oriol. En automne, il dut rentrer à Paris pour collaborer avec les éditeurs. Cependant, sa santé mentale se détériorait et un jour, alors qu’il descendait le long des Champs-Elysées, il eut le sentiment que son âme le quittait pour se dissoudre dans l’air. Il se sentait comme un fantôme sans chair ni os, qui allait à tâtons entre les passants transformés en ombre. Il avait mal aux yeux et à la tête et avait des palpitations, mais continuait à voyager. L’été suivant, en août 1886, il alla en Angleterre participer à la fête du baron de Rothschild dans le château de Waddesdon, dans le Hampshire. L’idée de rencontrer des membres de l’aristocratie anglaise le saisissait d’émotion. Il alla à Oxford à bord d’un bateau à vapeur sur la Tamise. Cependant le temps était mauvais, il pleuvait, il faisait froid et il décida de rentrer plus tôt que prévu à Paris. Il prit donc congé de la baronne de Rothschild, lui exprimant son désir de la revoir dans la capitale française.

C’est seulement quand il se trouvait à la barre du Bel Ami qu’il était serein. Il éprouvait une satisfaction animale, s’enivrait de soleil et aimait la compagnie des deux marins qu’il avait engagé. Il s’amusait à les voir exécuter les manœuvres, louvoyer, se mettre en panne, lofer… Il expliquait à François la raison pour laquelle il n’aimait pas la société, les conversations qu’on entendait, en particulier celles des femmes, frivoles et superficielles. Leurs contenus semblaient tous sortis du même moule. Toutefois, il y avait une femme avec un esprit différent des autres, c’était Geneviève Bizet, veuve du compositeur et remariée avec le juge Straus. Il l’invitait sur son bateau, elle acceptait, mais par mesure de précaution, venait toujours accompagnée d’une amie. Quand il ne naviguait pas, Maupassant travaillait, posait sur le papier ses pensées et ses sentiments.

Au début d’avril l’écrivain se rendit à Étretat mais retourna à Cannes vers la fin du mois pour voir comment se déroulaient les travaux de rénovation de la maison suite aux dommages causés par le tremblement de terre. Il retourna ensuite à Paris pour solliciter l’éditeur Havard et lui donner les sous qui lui incombaient. Il faisait froid dans la capitale, mais lui passait ses journées dans la serre, où il faisait bien plus chaud que dans l’appartement y attenant.
Le 17 mai sortit une nouvelle version de Le Horla. Vu que ce nom avait été donné à une montgolfière, l’écrivain fit un voyage sur cette dernière. Le ballon aérostatique partit de Bruges mais Maupassant n’apprécia guère cette expérience car il souffrit du froid en altitude. Il retourna à Étretat en train, à temps pour voir les hortensias en fleurs. Dans le jardin, huit tortues tenaient compagnie aux deux chattes. Lui se promenait au milieu des frênes de l’allée et se forçait de manger les épinards qu’il détestait tant, cuisinés par François. Le mois de septembre était arrivé et l’été touchait à sa fin, mais le beau temps continuait. Les habitants se baignaient encore dans la Manche et jouaient au tennis sur l’herbe. Maupassant préférait aller chasser et inviter des amis manger le gibier préparé par François.
Vers la fin de l’année 1887, il alla à Tunis et y resta jusqu’au début du mois de janvier. Lorsqu’il débarqua à Marseille, il alla, comme à l’accoutumée, à l’hôtel de Noailles et se fit donner la chambre habituelle, celle avec une vue imprenable sur la Cannebière.



En novembre il retourna à Alger puis il prit tout de suite un train pour Tunis. Là le climat était plus humide mais moins oppressant. Le train était très lent, il s’arrêtait à toutes les stations, mais traversait des vallées merveilleuses, pleines d’eucalyptus. L’écrivain se laissait emporter par l’enthousiasme, racontait à François comme ce fut difficile pour lui d’arriver à avoir l’œil avisé, capable de distinguer les détails importants d’un paysage et de les insérer dans un récit.
Arrivé à Tunis, il visita les thermes romaines de Hammam Lif, si lugubres et en piteux état qu’il avait l’impression de se trouver dans une tombe. Il préférait de loin être en plein air, sous l’immensité du ciel bleu cobalt et dans un paysage enchanteur. Lorsque le directeur de la banque de Tunis lui proposa un tour à Kairouan sur son landau, l’écrivain accepta volontiers. Arrivé à destination, il visita la grande mosquée, les cimetières blancs et les villages balayés par le vent qui soulevait le sable. Lorsqu’il retourna à Tunis, il fit mettre un poêle dans son appartement avenue de la Marine et se mit au travail. De nuit, il observait le ciel étoilé et écoutait le bruit sourd du poêle, tandis que de jour il allait à la découverte des alentours. Il alla à Carthage avec François. Mais dans la zone archéologique il trouva seulement des murs écroulés et des pierres mal entassées au milieu de l’herbe. Salammbô, la protagoniste du roman de Flaubert n’habitait plus ici, pensa l’écrivain. Il regardait en silence cette capitale du rien et il avait l’impression de sentir dans l’air le parfum des citrons et des cyprès, mais ce n’était qu’une illusion…

Il rentra en France le 27 janvier 1889 pour accompagner le long de la côte provençale l’illustrateur de son livre Sur l’eau. Terminé cet engagement, il retourna à Cannes, où se trouvait aussi sa mère, et où il hébergeait Claude Monet sur Bel Ami. Le peintre n’était pas habitué aux couleurs vives de la Méditerranée et en était tout étourdi. Ensemble, ils ont participé à la bataille des fleurs sur la Croisette à Nice. Puis, dans son appartement inondé de lumière, aux murs duquel étaient suspendues quelques toiles représentant Gênes, il commença à écrire la pièce de théâtre Madame Thomassin. Quand il montait sur son yacht, le mère Laura le regardait prendre le large, mais préférait rester prudemment sur la terre ferme sans le suivre.
De retour à Paris, son appartement sombre et plein d’objets et de statues provenant des quatre coins du monde lui semblait un sépulcre, fermé par la vieille porte qui un temps faisait partie du harem du Grand Turc.

La santé de Maupassant continuait à se dégrader et sa croisière le long des côtes italiennes et de l’Afrique du Nord à bord de son yacht Bel Ami aura été la dernière. Le récit des lieux visités se trouve dans le livre intitulé La vie errante. Au retour, il quitta son appartement parisien pour s’installer à Poissy, sur les rives de la Seine. Il souffrait de migraines, soignées avec de l’antipyrine, qui augmentait la sensation de froid.
Il faisait aussi froid à Étretat, c’était un printemps rigoureux et pluvieux. Dans une lettre adressée à un ami, il écrivit qu’il vivait sous des orages continus. Toutefois, il resta tout l’été dans cette « horrible Sibérie ». Mais le paradis de son enfance s’était transformé en enfer. Il observait les couples marcher sur les galets de la plage et s’ennuyait. Il décida alors de vendre la maison, il ne voulait plus y retourner. Il alla chercher un meilleur endroit pour sa santé sur les bords du lac du Bourget, en Savoie, et à Aix-les-Bains. Là il retrouva le soleil et il se trouvait très bien dans l’appartement qu’il avait loué à deux pas de la station thermale. Mais malgré les soins, ses migraines ne passaient pas. Et, vaniteux comme il était, il appliquait chaque soir du charbon et de la mousse de saponine pour sauver ses cheveux qui commençaient à tomber.

Quand il n’en pouvait plus, il allait comme d’habitude à Poissy, à l’hôtel-restaurant L’Esturgeon. Il se promenait le long des sentiers qui descendaient vers la Seine et de temps en temps il allait à Triel, près de Médan, dans la luxueuse Villa Stieldorff prendre le thé. Dans cet établissement qui surplombait le fleuve séjournait aussi Zola. Alors qu’il était en Sicile, Maupassant avait lu Germinal et avait écrit des commentaires élogieux à l’auteur, en lui disant que c’était son plus beau livre, un vrai chef-d’œuvre. Mais en tant qu’individus, les deux écrivains n’avaient pas grand-chose à se dire. Toutefois, Maupassant était content de se trouver loin de cette « grande salope » d’Exposition universelle qui défigurait la ville. À Triel, la vue sur le fleuve et sur les forêts était inestimable, les roses et les fraises du jardin de l’hôtel parfumaient l’atmosphère et Maupassant était enivré de cette « gourmandise » de parfums qui se répandait dans l’air et qu’il aurait voulu avaler…. Maupassant buvait l’eau de la source de Saint-Galmier et allait au restaurant manger la galette de riz dont il était friand. Il allait se baigner, gambadait dans la forêt, éprouvant une « joie animale », puis s’allongeait sur la chaise longue, les narines frémissantes, prêt à remplir ses yeux de la couleur des arbres et de l’éclat de l’eau.
Cependant, en 1891, sa santé mentale et physique se dégradèrent définitivement. Fièvre, maux de tous genres, paralysies temporaires, mais aussi amnésie, hallucinations et difficulté de raisonner. Désormais aucune thérapie ne pouvait soulager son corps, proie aux souffrances les plus terribles. Après avoir rédigé un testament dans lequel il laissait en héritage ses biens à la fille de son frère, il fit une tentative de suicide le 2 janvier 1892. Comme il délirait et qu’il était pris de fortes crises épileptiques, il fut interné dans un établissement de soins du docteur Blanche, à Passy, d’où il n’est plus ressorti. Il y décéda le 6 juillet 1893, après avoir été dans le coma une semaine. Il fut enterré au cimetière de Montparnasse.